Partie I. HABITER une métropole

Séquence 1. Les métropoles et ses habitants

VOCABULAIRE :

Périphérie : espaces situés à l’extérieur du centre-ville.
Agglomération : espace urbain formé d’une ville et de ses banlieues.
Grand ensemble : quartier de banlieue composé de grands immeubles collectifs.
Banlieues : espace urbain qui entoure le centre d’une ville.
Banlieues pavillonnaires : zone avec des maisons individuelles.
Bidonvilles : quartier où vivent des personnes pauvres. C’est un habitat construit avec des matériaux de récupération et mal équipé.
Cosmopolite : qui accueille des populations de diverses origines.
Métropole : grande ville possédant de nombreuses fonctions dans les domaines politique, économique et culturel. 

 

INTRODUCTION :

 

Au XXIe siècle, plus d’un homme sur 2 vit dans les villes (en 2015, 54%) et les métropoles* (grande ville concentrant les hommes et les activités) sont très attractives. Pourtant, elles sont diverses et ont de nombreux défis à relever.
 
Comment les hommes habitent-ils les métropoles ?

Séance 1. Des villes différentes mais attractives

 

A – New-York, une ville du monde développé

 

Je retiens

 

New-York est une ville cosmopolite* (habité par des hommes et des femmes d’origine multiple) de 22 millions d’habitants et sa banlieue* (ensemble de communes au-delà de la ville centre) continue à gagner des habitants. Elle propose des paysages très différents avec ses quartiers d’affaires (Central Business District*) et commerçants (Time Square), ses quartiers d’habitations plutôt aisés (Upper East Side) ou pauvres (Bronx) et ses banlieues pavillonnaires. On s’y loge, on y travaille, on s’y divertit et on y consomme mais selon que l’on est plutôt riche ou pauvre on ne fréquente pas les mêmes quartiers : on parle de ségrégation socio-spatiale.

Manhattan

 

B -une ville d’un pays émergent : Mumbai

Je retiens

 

Mumbai est une métropole d’environ 21 millions d’habitants dont la population continue à augmenter rapidement et la ville s’étale. Tout comme New-York, elle propose quartiers des affaires, quartiers commerçants et quartiers d’habitation aisés (malabar Hills) et les usages de la ville y sont les mêmes. Mais près de la moitié de la population vit dans un bidonville* (quartier d'habitation construit sans autorisation à partir de matériaux de récupération), les embouteillages sont nombreux, l’accès à l’eau courante et la gestion des déchets sont de véritables défis.

 

C. L’urbanisation du monde, un phénomène toujours en croissance

Je retiens

 

3,9 milliards de personnes vivaient en ville en 2015 (54% de la population mondiale), c’est dans les pays développés que le taux d’urbanisation* (Le pourcentage de population urbaine par rapport à la population totale) est le plus fort (plus de 75%), c’est dans les pays en développement (Afrique et sud de l’Asie surtout) qu’il est le plus faible mais c’est aussi là que la croissance urbaine* (augmentation de la population urbaine et étalement tous les ans) est la plus forte.


Séance 2. Des paysages, des fonctions et des usages

A. Les centres

Je retiens

Le centre-ville des métropoles est un espace très fréquenté autour duquel la ville s’organise. Il accueille le centre historique et ses monuments anciens sauf dans les villes récentes, le quartier des affaires et ses gratte-ciels, des quartiers d’habitation, des services économiques (banques, commerces), politiques (mairie, ministères) et culturels (musées). Ceux qui le fréquentent peuvent être des résidents, des travailleurs mais aussi des touristes.

B. Les périphéries

 

Je retiens

 

Les banlieues et espaces périurbains* (espaces au-delà de la banlieue qui s’urbanisent progressivement) des métropoles occupent de plus en plus d’espace, surtout dans les pays en développement et émergents. Dans les pays développés on y trouve des quartiers d’habitation collectifs et individuels (lotissements pavillonnaires) et des zones d’activité (centres commerciaux, aéroports), dans les pays pauvres ce sont souvent des bidonvilles qui s’y développent.

Séance 3. Des défis à relever

 

A. Déplacements, pollutions et gestion des déchets

Je retiens

 

Le gigantisme de certaines métropoles entraîne de graves problèmes. Le manque de transports urbains entraîne des embouteillages qui génèrent du stress et de la pollution qui entraînent à leur tour des maladies notamment cardio-vasculaires et respiratoires.

 

Plus récemment, les villes sont des lieux de diffusion extrêmement aggravants des contaminations virales comme la COVID 19.

L’évacuation des déchets est un défi que beaucoup de métropoles des pays pauvres ne peuvent gérer. 

B. Inégalités, tensions et insécurité

Je retiens

 

Les inégalités sociales fragmentent les métropoles entre quartiers riches et quartiers pauvres, les quartiers riches sécurisés faisant face aux bidonvilles dans les pays pauvres. Cette fragmentation ajoutée aux problèmes liés au gigantisme est à l’origine de tensions sociales. L’insécurité est aussi au cœur des métropoles avec le phénomène des gangs ou des bandes.